Mise à jour mai 2017
Chapelles du village
Chapelle Saint Sébastien, transformée en Mairie
Chapelle ND de la Miséricorde transformée en moulin à huile
Chapelle Saint Joseph
Chapelle ND de la Colette 43°48’05.4 N, 07°23’34.3 E Cette chapelle était mentionnée sur l'ancien plan cadastral Des cérémonies s'y déroulent toujours |
Ces chapelles ont été décrites dans divers ouvrages notamment dans PCAM ()
Chapelle Saint Pancrace
43°47’35.7 N, 07°24’05.3 E
Photos B.Mingalon
Elle se trouve au changement de versant au bord du chemin de Peille à Peillon et la Turbie La trace de l’arc qu’on voit en façade montre que c’est une ancienne chapelle ouverte fermée par la suite. |
Elle n'a pas d'abside. Au dessus de l'ancienne table d'autel on voit la trace d'un tableau ou d'une fresque
Elle a été nettoyée et fermée par des grilles.
Chapelle Saint Jean Baptiste
Photos B. Mingalon
Elle se trouve au pied des rochers, au bord du chemin de Peille à Peillon et La Turbie.
Elle est en mauvais état et l’entrée est en partie obstruée par des éboulements.
Dimensions 10 m de long et 3 m de large environ
Trou sur le mur arrière, fenestron sur la façade ouest
Mur extérieur environ 7m de haut
De gauche à droite: vue depuis la plateforme du monument aux morts. La flèche rose situe la chapelle et la flèche bleue situe l’éboulement. Eboulement envahissant le porche |
L’éboulement bouche l’accès aux trois quarts
Cette chapelle mériterait quelques travaux sans faire un gros investissment pour la défense du patrimoine de Peille
Chapelle Ste Anne
43° 47’ 51.2 N 07° 23’ 01.7 E Elle se trouvait à la Grave de Peille mais a complètement disparu. Son souvenir reste dans l’appellation du « Chemin de Ste Anne »
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Chapelle Ste Luce ou Lucie
Photo Jacky Sarale
Chapelle Santa Augusta
De gauche à droite : Ancien cadastre Carte des archives royales de Turin |
43° 48' 45.3 N, 07° 22' 58.7 E
Elle existait encore en 2010 perdue au milieu de broussailles, les murs et la toiture encore en état mais elle était menacée par l’extension de la carrière Vicat. Elle figure sur la carte de 1763 des Archives Royales de Turin sous le nom de Sta. Agosta et la colline voisine sous le nom de Cita d Auria
Eglise de l’Oira
Photos Jacky Sarale De gauche à droite: Mur ouest Mur Est Vue intérieure prise du sud |
43° 48' 48.9 N, 07° 23' 13,.99 E
Ce site sur le sommet de la colline attaquée par l’avancée de la carrière désignée précédemment risque également d’être détruit. Il s’agit de l'ancienne église du village moyenâgeux d’Oïra ou Euria ou Auria citée dans de nombreux ouvrages et en particulier par Gioffredo. L’église a été parfois qualifiée de basilique. A cet endroit se trouve aussi un oppidum au sommet de la colline
Chapelle de Saint Jean d'Ongrand
Ruines de la chapelle
Les lits de pierre ont une épaisseur moyenne de 14 cm. Ils sont réguliers et les pierres taillées en rectangle.
A l’intérieur et à 2 m de l'abside on trouve un muret en pierres sèches qui pourrait avoir été monté avec des pierres éboulées qui parsèment le sol par ailleurs.
La partie rectangulaire ne présente pas de particularités côté intérieur sauf deux trous de 20 x 20 cm, un côté sud près de l'abside traversant et un côté ouest.
Dans l'abside on peut voir côté sud une niche de 40 x 40 cm environ et de 40 cm de profondeur, à 65 cm de la partie droite. A peu près symétriquement côté nord la même niche est en partie détruite. Côté sud subsiste une fenêtre avec embrasure de 75 cm de haut, 50 cm de large côté intérieur et 10 cm de large côté extérieur. L'appui de la fenêtre se trouve à environ 85 cm du sol actuel.
A l’intérieur de la chapelle se trouve une stèle seulement posée qui n'est sans doute pas à son emplacement d'origine (voir plus loin). Lors de la visite du 5 janvier 2005 elle a été trouvée renversée. Sur une plate-forme située à 50 m environ au sud est de la chapelle on voit un socle en pierres très dégradé qui pourrait être l'emplacement d'origine de la stèle.
Les dimensions ont été relevées par G. Brétaudeau () page 506 hauteur 63 cm largeur de la base 60 cm profondeur de la base 36 cm, dimensions de la partie supérieure 42x68cm
Le haut de la stèle (ou de l'autel) a été recreusé en forme d'ellipse pour l'utiliser en bénitier probablement
L’extérieur de la chapelle présente les particularités suivantes :
Côté sud le mur de la partie droite repose sur un socle débordant de 8 cm
A l'angle nord ouest la base de la partie ouest du mur déborde de 12 cm sur une largeur de 1 m et une hauteur de 40 cm. Il en est de même à l'angle sud est de la partie sud sur 1 m de large 60 cm de haut et 5 cm de débord. Est-ce le signe de la reconstruction d'un monument plus ancien. C'est curieux d'avoir laissé subsister une si petite surface de maçonnerie s'il y a eu réfection.
A la base de l'abside on distingue 4 contreforts dont un engagé dans l'angle sud est au raccordement entre la partie droite et l'abside.
Les contreforts ont 37 cm de large et 70 cm de haut environ avec un débord de 8 cm par rapport au mur de l'abside et sont espacés régulièrement de 1,30 m; les dimensions de la chapelle ne justifiaient pas la nécessité de tels petits contreforts d'autant plus que l'un d'eux se trouve sous la fenêtre.
Ont ils été prévus dans un but décoratif ?mais ils sont situés dans un endroit peu visible.
Au sud de la chapelle la plate-forme de circulation a 4 m de large environ; la chapelle parait ne pas avoir subi de dégradations depuis les années 1950 où le photographe Detaille a effectué des clichés figurant dans le livre de Gauberti.
Firmin Aymard () estimait curieusement que la chapelle était un monument gallo romain.
On peut imaginer qu'un site protohistorique a été romanisé (stèle, et un ou deux morceaux de tegulae seulement découverts dans les alentours du sommet du site), puis christianisé. Par contre il y a un grand nombre de tegulae près de la maison la plus haute du hameau près de la route de Peille à l'Escarène. Des rapprochements seraient à faire avec la chapelle Saint Siméon d'Ongrand. Vers l'an mille y avait-il une voie de circulation entre le Paillon et le col de Castillon ou le Col des Banquettes évitant la côte.
Stèle
Les dimensions ont été données par G. Brétaudeau (). A la partie supérieure,on peut observer un évidement en ellipse centré dans le rectangle supérieur qui a les dimensions suivantes :
Grand axe parallèle au grand côté du rectangle 16 cm, petit axe 11 cm, profondeur 3cm
Cet évidement fait penser à un minuscule bénitier taillé dans la stèle. Ses symétries montrent que cet évidement a été fait de main d'homme
La stèle a été déplacée de son emplacement d'origine.
G. Brétaudeau a repéré un socle en pierres assez dégradé sur une plate-forme près de la zone des habitats qui pourrait avoir été le socle de la stèle en question.
Chapelle de Panco
Son orientation était Est Ouest .
Coordonnées (P)
Chapelle de Saint Siméon d’Ongrand
Cette chapelle est à quelques dizaines de mètres de la route de Peille à l’Escarène. C’est une chapelle sur à pic, bien entretenue. 43°49’37.3 N, 07°24’19.6 E
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Chapelle de Saint Martin de Peille
43°46’04.17 N, 07°23’58.46 E
Chapelle moderne
Bibliographie
Brétaudeau Georges - Les enceintes des Alpes Maritimes, éditions IPAAM
Aymard – L’antiquité dans les montagnes de Peille 1909
Gauberti – Peille, son histoire – bibliothèque Nucéra Nice
Brétaudeau Georges - Les enceintes des Alpes Maritimes, éditions IPAAM
Oratoires des Alpes Maritimes – page 97 - Conseil Général
PCAM – Patrimoine des Communes des Alpes Maritimes – éditions Flohic 2000