Camp et tour du Castellet
Etude et photographies Jacky Sarale
Mise à jour juillet 2021
ci dessus de gauche à droite: base de la tour, carte de 1763, vue geoportail
Ci contre de gauche à droite: Intérieur, parois vue sur le piton |
Ce petit camp a été décrit de manière très complète par Georges Brétaudeau dans le n°XXXII des mémoires de l’IPAAM.
Aujourd’hui ce petit éperon rocheux a été complétement bouleversé par l’implantation d’un pylône électrique de forte dimension sur l’extrémité Ouest.
En revanche la partie Est comporte toujours la base de la tour.
De forme circulaire elle avait un diamètre de 4,2 m avec des murs de 90 cm d’épaisseur constitués de pierres liées au mortier.
Par endroits les restes de la tour atteignent 1,5 m de hauteur.
La position de ce petit sommet offre une vue dégagée sur une grande partie de la vallée du Var et une partie de celle de l’Estéron ainsi que sur la rive droite du Var.
Elle devait avoir un rôle de surveillance locale ou même stratégique (Tour de guet, tour à signaux ?).
En effet sa présence indiquée sur la carte de 1763 des Archives Royales de Turin sous l’appellation « tour de Pourcies» laisse à penser qu’elle devait être importante pour le Royaume de Piémont Sardaigne pour surveiller la frontière du Var.
Enfin, lors de la parution en 1763 de cette carte la tour devait être en état et son origine moyenâgeuse avancée par certains ne semble pas convenir.
Bibliographie
Brétaudeau Georges Mémoires de l’IPAAM éditions iPAAM 1996